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Affaire Michel Tomi : IBK trimballé par Le Monde

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Affaire Michel Tomi : IBK trimballé par Le Monde

Par                                       
 
 
Affaire Michel Tomi : IBK trimballé par Le Monde

Le président Ibrahim Boubacar Keita, élu par une écrasante majorité du peuple pour le Mali d’Abord, pour restaurer l’honneur et la dignité des Maliens, vient d’être malencontreusement épinglé, dans une affaire de blanchiment d’argent impliquant un de ses vieux amis, le corse Michel Tomi par le quotidien français Le Monde, un journal . L’affaire a éclaté le week end dernier, alors qu’il était en déplacement à Yamoussoukro pour le 44 ème sommet de la CEDEAO.

On sait IBK fidèle en amitié. Il a cultivé imprudemment sa liaison dangereuse avec Michel Tomi, connu officieusement pour être l’un des parrains, sinon le capo, c’est-à-dire le parrain des parrains du milieu corse. IBK l’ignorait-il depuis les années 93, alors que le projet du casino de Bamako était en gestation pendant le mandat d’Alpha Oumar Konaré ? Ils se sont sûrement lui et Tomi, connus à cette époque.

 

Le monde des casinos est un milieu interlope par excellence, où gravitent des personnages sulfureux dont les amitiés et les actions ne supportent pas volontiers la question. Un univers qui attire l’argent sale et les gens louches comme le vinaigre les mouches.

 

En France, en Europe, aux Etats Unis, en Asie, comme partout dans le monde, les scandales liés aux casinos qui servent de relais pour le recyclage de l’argent de la drogue, des paris clandestins, de la prostitution et du racket, du trafic d’armes sont légion.

 

Ce n’est pas pour rien que la mafia internationale s’intéresse à ce secteur où pour elle les risques de pertes au profit des joueurs sont calculés, infimes par rapport aux milliers de milliards de profits que procure le blanchiment de l’argent sale par le biais des investissements dans le jeu.

 

Le système Tomi est bien huilé avec des réseaux politiques en France, un groupe industriel, des relations d’amitié ou d’affaires avec des chefs d’Etat africains qui lui offrent volontiers des facilités, au plan strict des affaires licites.


Ceci dit, on ne voit pas comment et au nom de quoi le président Ibrahim Boubacar Keita, dont on connait le sens de la rigueur et l’honnêteté dans la gestion de la gouvernance publique, s’aventurerait dans les affaires de la mafia corse. Qu’est-ce que cette mafia peut lui procurer qu’il n’a jamais eu ?

 

Derrière cette affaire se cache sûrement une manipulation politique. Faut-il en faire un plat ? Le quotidien français Le Monde qui a « levé le lièvre », comme on dit dans le métier, poursuivra sûrement sa chasse. Rien ne l’en empêche, ni les autorités françaises fortement embarrassées, ni la loi. Quant aux menaces et pressions, rien n’y fera. Ses deux journalistes d’investigation jouent sur du velours, ils ne lâcheront pas de sitôt le morceau, car c’est l’enquête de leur vie.

 

Les actions en justice les amèneront au contraire à trimballer davantage IBK, dont le gouvernement en se fendant d’un communiqué menaçant en ce sens, ne facilite pas une résolution de cette affaire. Au contraire, l’affaire va prendre un tournant radical, car les journalistes français, qui ont sûrement de la munition en réserve, vont faire d’autres révélations qui iront à l’encontre de la levée de bouclier du gouvernement malien.

 

Oumar Coulibaly


TOGO POISSON BRAISÉ À LA TOGOLAISE

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POISSON BRAISÉ À LA TOGOLAISE

Poisson
Photo Credits : n/a

Par Dalekh

Ingrédients (pour 4 personnes)

2 dorades bien fraîches
2 poivrons
2 oignons
1 piment
40g de gingembre
2 gousses d’ail
20dl de purée de tomate (environ 4 tasses à café)
1 plaquette de bouillon épices-oignon (cube)
Huile d’olive

Préparation 

Ecaillez, videz puis laver les dorades.
Mixez l’ail, le gingembre ainsi qu’un oignon, et ajoutez un filet d’huile
Incorporez ce mélange aux poissons, mettez-en sur toutes les parties des dorades: à l’intérieur dans la tête partout et réservez.
Dans une casserole chauffez un filet d’huile d’olive, ajoutez l’oignon coupé en lamelles, quand les oignons commencent à dorer ajoutez la purée de tomate ainsi que le bouillon, pimentez à volonté
Laissez mijoter une quinzaine de minutes et ajoutez les poivrons coupés en lamelles
Laissez refroidir cette sauce et « peindre » les poissons avec
Faites rôtir les poissons à la braise pendant environ 15 mn de chaque coté


Bon appétit !!

MALI URGENT: La justice sur la piste du «parrain des parrains» : IBK n’est actionnaire ni au PMU-Mali ni au casino

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MALI URGENT:  La justice sur la piste du «parrain des parrains» : IBK n’est actionnaire ni au PMU-Mali ni au casino

Cameroun - Blanchiment d'argent au Pmuc:M. Tomi, le patron du Pmuc et Edgard Alain Mebe Ngo'o, ministre de la défense.

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Cameroun - Blanchiment d'argent au Pmuc: conversation entre M. Tomi, le patron du Pmuc et Edgard Alain Mebe Ngo'o, ministre camerounais de la défense.
 
 

© Sources : Journal Le Monde | L'Epervier
 
 
Sous surveillance le 2 juin 2013, les enquêteurs surprennent une conversation entre M. Tomi, le patron du Pmuc et Edgard Alain Mebe Ngo'o, ministre camerounais de la défense.
 
                                
 
                                              
 
Ce dernier demande à son interlocuteur que les cadeaux offerts par le clan Tomi ne «laissent pas de traces». Ci-contre, l'intégralité de l'article paru dans le site du journal le monde il y a 3 jours.

Deux juges et des dizaines d'enquêteurs sont à ses trousses depuis de longs mois. Pour eux, pas de doutes possibles: l'homme d'affaires corse Michel Tomi, 66 ans, à la tête d'un empire industriel en Afrique, serait le dernier «parrain des parrains» français. L'affaire inquiète jusqu'à l'Elysée, elle risque même de provoquer de forts remous dans les milieux diplomatiques, avec la mise en cause pour corruption du Président malien, Ibrahim Boubacar Keita, dit «IBK».

Selon les informations du Monde, depuis le 25 juillet 2013, date de l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Paris pour «blanchiment aggravé en bande organisée», «abus de biens sociaux» et «faux en écriture privée», les juges Serge Tournaire et Hervé Robert enquêtent en toute discrétion sur Michel Tomi, son groupe industriel Kabi, mais également sur ses réseaux politiques. L'homme est soupçonné de blanchir en France, une partie de l'argent gagné en Afrique. Et de financer des Présidents africains. Plusieurs Chefs d'Etat seraient impliqués dans le «système Tomi»: IBK, donc, mais aussi le Président gabonais, Ali Bongo et les présidents tchadien ou camerounais.

Deux enquêtes financières ouvertes à Ajaccio et Marseille, ainsi que des rapports de Tracfin (l'organisme anti blanchiment de Bercy), visant M. Tomi, ont été centralisés à Paris à l'automne 2013, et joints au dossier. En mars, les Magistrats ont frappé fort: ils ont demandé un réquisitoire supplétif au parquet, afin d'étendre leurs investigations à des faits de «corruption d'agent public étranger». Leur cible: Ibrahim Boubacar Keita, Président du Mali depuis septembre 2013, activement soutenu par la France.

C'est dire si l'affaire gêne la diplomatie française. Les présidences malienne et gabonaise n'ont pas répondu aux sollicitations réitérées du Monde. Une autre piste est examinée par les policiers : celle des soutiens dont bénéficierait M. Tomi (condamné en 2008 pour « corruption active » pour avoir financé illégalement la campagne du Rassemblement pour la France de Charles Pasqua aux élections européennes) dans la classe politique française.

Cette enquête hyper-sensible démarre en 2011, dans le prolongement de l'affaire du cercle Wagram. La police découvre qu'un clan Gorse tente de mettre la main sur l'établissement de jeux parisien. Trois hommes, réputés dangereux, prennent la fuite: Frédéric Federici, Stéphane Luciani et Jean-Luc Germani. La direction du renseignement de la préfecture de police (DeP) de Paris s'empare du dossier. Et tombe sur M. Tomi, suspecté de subvenir aux besoins du trio en Afrique. Dès, lors, les policiers prennent en filature l'homme d'affaires. Et découvrent l'étendue de ses relations.

Amitiés

Avril 2012. Par un bel après-midi printanier, un homme en costume azur sort du restaurant parisien huppé La Maison de la truffe, escorté par ses gorilles. C'est IBK. Il serre dans ses bras un Michel Tomi en petite forme. Atteint d'une sclérose en plaques, il se déplace en fauteuil roulant. Son lieutenant, Jean-Luc Codaccioni, dit «Johnny», est également présent.

Les trois hommes ne sont pas seuls: les policiers, en planque, mitraillent la scène au téléobjectif. M. Tomi sait entretenir ses amitiés. Il fournit des vêtements de marque au futur Président malien, paie ses séjours à l'hôtel parisien La Réserve, met à sa disposition des avions pour sa campagne présidentielle. M. Tomi possède deux compagnies aériennes, Afrijet et Gabon Airlines.

Fin juillet 2013, la police judiciaire est saisie par les juges Tournaire et Roberta. Une petite équipe travaille dans le secret. Au sein de la direction centrale de la PJ, l'enquête provoque des dissensions: le clan Tomi a des amis dans la Maison, comme dans le monde politique. Placé sur écoute, M. Tomi est bavard au téléphone. Il discute avec ses -hommes de main, chargés de rapatrier l'argent en France. Le nom d'IBK revient souvent. M. Tomi est d'ailleurs présent à la cérémonie d'intronisation du nouveau chef d'Etat malien, à Bamako, en septembre 2013. Dans un coin, pour ne pas se faire remarquer.

En décembre 2013, en marge d'un sommet africain qui se tient à Paris, IBK, effectue un déplacement privé Marseille, où il est pris en main par les hommes de M. Tomi. Celui-ci multiplie les séjours dans la cité phocéenne: il se rend deux fois par mois à l'hôpital de la Timone. Plus récemment, du 8 au 10 février, M. Tomi héberge son ami, tous frais payés, dans une suite du palace parisien le Royal Monceau. Il lui procure aussi des véhicules haut de gamme. Il s'occupe même de sa sécurité.

"Je ne fais pas d'affaires avec Tomi" Fin 2013, il contacte ainsi Bernard Squarcini, l'ancien patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), proche de Nicolas Sarkozy et débarqué par le pouvoir socialiste mi-2012. M. Squarcini est désormais consultant en sécurité dans le privé.

M. Tomi, qui connaît bien l'ex-chef du contre-espionnage, le sollicite pour organiser la protection de son ami IBK. Les enquêteurs s'interrogent sur les relations entre M. Tomi et M. Squarcini. Le demi-frère de M. Tomi travaille d'ailleurs A la DCRI, il a été recalé par la PJ en raison de son patronyme sulfureux...

«Il fallait sauver le soldat IBK, protégé par la France, justifie M. Squarcini au Monde. Mais je ne fais pas d'affaires avec Tomi! Ce n'est pas un ami. En revanche, il a des liens privilégiés avec un commandant de la police judiciaire...»

L'enquête va maintenant conduire les policiers à plonger au cœur de l'empire Tomi. Selon les services de renseignement l'unique détenteur d'ouverture d'une autorisation de casinos à Bamako, où il a créé la salle de jeux Fortune's dub. D'après les enquêteurs, IBK y détiendrait des parts. M. Tomi reproduit partout le modus operandi qui lui a si bien réussi au Gabon, où son groupe est basé et emploie... 40 000 personnes!

Fort de ses relations privilégiées avec l'ex-Président Omar Bongo, mort en 2012, il a su faire fructifier ses intérêts. Il possède le PMU local, a empoché, en 2010, 10 % de la vente à l'Etat gabonais pour 16 millions d'euros de quatre vedettes de surveillance maritime, sans compter des milliers de logements en construction. Son notaire au Gabon? Le propre frère du Président Bongo...

Intouchable

Aux yeux des autorités gabonaises, M. Tomi est intouchable. D'ailleurs, en novembre 2013, elles ont refusé d'accorder un visa aux journalistes du Monde, désireux d'enquêter à Libreville. Très proche d'Alexandre Rodriguez, un homme d'affaires qui loue des yachts de luxe, il permet au couple présidentiel Ali et Sylvia Bongo de passer de bonnes vacances à Corfou, en juillet 2013, sur le yacht Grazia Dio.

Il joue aussi les intermédiaires avec des investisseurs chinois, opère au Tchad, au Cameroun, au Bénin, au Niger, au Sénégal ou au Togo, et vise des marchés en Serbie, dans le golfe persique, en Asie... Les secteurs sont nombreux: BTP, centrales hydrauliques, sécurité, textile...

Car son argent, Michel Tomi le redistribue. Il subvient aux besoins de Sandra Germani, la veuve de Richard Casanova, membre du gang de la Brise de mer. Il supervise la réunion, toujours sur le Grazia Dio, de Sandra Germani, Felix Antonietti ou encore Dominique Pasqualetti, tous sous surveillance policière. Car s'il étend son empire en Afrique, Michel Tomi semble aussi, selon les enquêteurs, garder des liens avec le milieu corse, tout en soignant ses relations haut placées en France.

L'enquête ne fait donc que débuter...


Paul Biya (dr.), Edgar A. Mebe Ngo'o


AFFAIRE TOMI: LE GABON CORSÉ : LA MAFIOCRATIE ÉMERGENTE

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AFFAIRE TOMI: LE GABON CORSÉ : LA MAFIOCRATIE ÉMERGENTE



Sous la protection du régime Bongo et avec sa complicité, les empereurs corses se font énormément d’argent au Gabon. Les parrains corses du Gabon sont Michel Tomi et son fils Jean-Baptiste. Ils dirigent le groupe Kabi dont les activités s’étalent sur divers secteurs tels :

1. Les jeux

Le Casino Croisette, Pari mutuel urbain (PMUG), les jeux de hasard, les Fortune's Club qui sont en fait des salles à machine à sous. En 2007 une cour parisienne avait trouvé que Marthe Mondoloni, la fille de Michelle Tomi et patronne du PMU du Gabon, avait versé dans les caisses de campagne de Charles Pasqua, plus d’un million d’euros. Cette mention est de taille car c’est Charles Pasqua qui a introduit les Corses en Afrique centrale apres des pouvoirs et au Gabon en particulier. Ces Corses sont la pierre angulaire du blanchiment d’argent de la françafrique vers la métropole.

2. Les boites de nuit

La plupart des grands night-clubs de Libreville comme le Warhol ou le Kubrick, appartiennent à la mafia Corse Gabonaise. Ces établissements qui contribuent au banditisme et aux mauvaises mœurs de la jeunesse Gabonaises, sont aussi les endroits par excellence où les drogues s’écoulent, et la prostitution se monnaie.

3. Le transport aérien

Les deux compagnies aériennes Afrijet qui loue les jets privées aux « émergents », et Gabon Airlines qui fait la ligne Libreville-Paris-Libreville, appartiennent à l’hybride Bongo-Corse. Gabon Airlines a même été dirigé au départ par Christian Bongo, un des fils du père, avant de céder ce poste de PDG à un Corse. La famille Bongo a coulé Air Gabon pour mieux reprendre le marché des transports aériens et le confier à leurs amis Corses. Pendant l’élection d’aout 2009, C'est dans les hangars d'Afrijet, à l'aéroport de Libreville, que la campagne d’Ali Bongo avait entreposé ses tee- shirts et gadgets en tout genre comme les flyers, sacs, porte-clefs, posters, etc. Entre amis, on se rend service.

4. Le bâtiment

Plusieurs immeubles situés sur le bord de mer de Libreville, appartiennent au groupe Kabi et aux Bongo.

5. Un milieu sale, cette pègre Corse que les Bongo nous emmène au Gabon

En 2006, sur le parking de l'aéroport d'Ajaccio, en Corse, l’associé de Michel Tomi le patron du groupe Kabi, Robert Feliciaggi alias « Bob » l’Africain, fut assassiné de balles dans la tête. Au moment de l’assassinat, il était mis en examen dans une affaire de financements illégaux de la campagne de Charles Pasqua. Avec sa mort, l'action publique à son encontre s'était donc éteinte et avec elle les preuves de culpabilité de Pasqua. Il est à parier qu’en raison de leur alliance avec le pouvoir, ces mafieux Corses n’ont pas à s’embarrasser d’impôts, ou de fiscalité au Gabon. Avec leurs sociétés aériennes, ces gens peuvent faire entrer et sortir tout ce qu’ils veulent du Gabon, sans que personne ne dise un mot. C’est à cause de ces partenariat entre la famille Bongo est divers mafia Corses ou Libanaises, que le Gabon souffre de la domination économique et du pillage systématique par tous ces associés de la famille Bongo.

"LE GABON ENERVANT" OR "ANNOYING GABON"

TOGO Ce qui se passe sur le terrain de la CEET à Kidèoudè (Sokodé)?

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Ce qui se passe sur le terrain de la CEET à Kidèoudè (Sokodé)? Depuis la pause de la 1ère pierre pour la construction de la centrale énergétique pour la fourniture du courant électrique dans toute la région centrale, les travaux évoluent sur le chantier à Kidèoudè à la sortie nord de Sokodé. Sur le terrain, les ingénieurs chinois et togolais sont jour et nuit au travail pour finir dans le délai prévu. Difficultés, un pylône installé sur le site doit être dégagé. Il faut alors interrompre la fourniture du courant venant de la Compagnie Electrique Béninoise CEB à Kara, installer deux autres pylônes pour contourner le site. Les travaux ont commencé un peu plus de cinq semaines plus tôt par l’installation des pylônes. Dimanche et lundi sont les jours choisis pour interrompre le courant venant de Kara pour achever les travaux. Alors depuis dimanche, toute la région sauf Blitta baigne dans l’obscurité qui ne dit pas son nom. La centrale de Sokodé Aviation, incapable de fournir le courant à toute la région, elle passe alors à la fourniture difficile du courant par quartier. Sur le site ce mardi 1er avril 2014, les travaux évoluent. Le raccordement souterrain entre les deux pylônes est fait, reste le raccordement aérien. Notons que le raccordement souterrain permettra la fourniture de courant par la CEB Kara en cas de panne à la nouvelle centrale de Kidèoudè. Les travaux finiront selon nos sources d’informations tard dans la nuit ce mardi.

Ce qui se passe sur le terrain de la CEET à Kidèoudè (Sokodé)?
Depuis la pause de la 1ère pierre pour la construction de la centrale énergétique pour la fourniture du courant électrique dans toute la région centrale, les travaux évoluent sur le chantier à Kidèoudè à la sortie nord de Sokodé. Sur le terrain, les ingénieurs chinois et togolais sont jour et nuit au travail pour finir dans le délai prévu. Difficultés, un pylône installé sur le site doit être dégagé. Il faut alors interrompre la fourniture du courant venant de la Compagnie Electrique Béninoise CEB à Kara, installer deux autres pylônes pour contourner le site. Les travaux ont commencé un peu plus de cinq semaines plus tôt par l’installation des pylônes. Dimanche et lundi sont les jours choisis pour interrompre le courant venant de Kara pour achever les travaux. Alors depuis dimanche, toute la région sauf Blitta baigne dans l’obscurité qui ne dit pas son nom. La centrale de Sokodé Aviation, incapable de fournir le courant à toute la région, elle passe alors à la fourniture difficile du courant par quartier. Sur le site ce mardi 1er avril 2014, les travaux évoluent. Le raccordement souterrain entre les deux pylônes est fait, reste le raccordement aérien. Notons que le raccordement souterrain permettra la fourniture de courant par la CEB Kara en cas de panne à la nouvelle centrale de Kidèoudè. Les travaux finiront selon nos sources d’informations tard dans la nuit ce mardi. Yassir Idrissou

TOGO Philippe Desmars gendarme français d'élite: "Mon aventure Togolaise !"

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TOGO Philippe Desmars gendarme français d'élite  : "Mon aventure Togolaise !"




Atteint par la limite d’âge : 42 ans, je viens de quitter définitivement le GSPR après 13 ans de merveilleux souvenirs, le cœur gros et la gorge serrée pour servir en assistance militaire technique dans un pays d’Afrique francophone, le Togo. La joie de retrouver la terre africaine, tempère difficilement de pesants sentiments de résignation et de tristesse. Il est 20 heures heure locale quand l’avion se pose sur la piste de l’aéroport de Lomé -Tokoin le 4 aout 1995.Sur la passerelle je respire à plein poumon l’air chaud des tropiques qui me replonge instantanément dans les années 50 à 70 dans cette Afrique ou j’ai grandi. L’humidité comme une onde envahie tout mon corps. En quelques secondes, les 80 pour cent d’humidité qui renforce l’impression de fournaise me saisit et mes vêtements me collent à la peau. Je suis accueilli par un chef d’escadron de la gendarmerie française commandant du détachement militaire (DMAT/G).Le visage anguleux, taillé à coup serpe, le regard vitreux sans grande différence avec celui d’une vache, enfin si tout même, dans celui d’une vache on peut encore déceler une lueur d’intelligence. Pour tout vous dire ce premier contact physique me donna l’impression d’avoir affaire à un « con ». Ne jamais se fier aux premières impressions, c’est d’ailleurs à cela que je me raccroche, comme pour me rassurer de n’être pas tombé en ces terres lointaines sur une calamité. Mais hélas je comprendrai plus tard que cet officier rang (issu du corps des sous-officiers), sans charisme, affichait plus d’orgueil que d’audace, plus de présomption que de génie, et plus de mépris que d’ardeur. La nature distribue inégalement des dons et il n’avait pas reçu comme d’autres le talent, le prestige, la grâce qui permettent de manière naturelle de rayonner, de convaincre, d’insuffler le dynamisme et l’adhésion, qualités qui facilitent l’art du commandement. « Mieux vaut entendre le bruit sec d’un parapluie qui s’ouvre que le bruit sourd d’une carrière qui s’effondre ».Telle pouvait être la devise de ce militaire. Sa grande préoccupation durant son séjour au Togo aura été de s’attacher les faveurs du colonel Laokpessi commandant la gendarmerie togolaise et patron des services de renseignements. Ce lamentable courtisan baissait son froc tant qu’il le pouvait devant l’un des plus perfide et sanguinaire officier de l’armée togolaise, lequel d’ailleurs n’affichait que mépris et indifférence aux contingents successifs de la coopération militaire française. Reparti en France un an après mon arrivée au Togo, le trou de balle dilaté, il pourra continuer à se beurrer la raie, en portant des strings en cuir écaillé, sortir de son trou du cul la petite clef pendue au lacet de cuir de son bracelet « flying blue »,et continuer à se coller des autos collant sur le corps des pays où il sera de nouveau affecté.

 

J’ai pris mes fonctions d’instructeur au sein de la gendarmerie nationale togolaise en septembe1995. J’ai formé et entrainé pendant deux ans, les équipes légères d’interventions (ELI) des escadrons de la gendarmerie mobile (1995-97). Les ELI sont composés de gendarmes sportifs et réactifs triés sur le volet et a qui ont attributs des missions spécifiques au cours des opérations de maintien ou du rétablissement de l’ordre(arrestations de meneurs, réductions de barricades sèches, enflammées, ou piégées, dégagement d’abattis, neutralisation d’un tireur isolé, abordage d’objectifs, progression dans un bâtiment, escorte d’individu dangereux, escorte de personnalité).


A suivre...

Par Philippe Desmars Gendarme Français du GIGN et GSPR




TOGO Présidentielle de 2015 vers la réédition d’un autre carnage

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Présidentielle de 2015 et le pouvoir de Faure Gnassingbé : Force brute de l’armée, activation de la milice, question de la violence électorale, vers la réédition d’un autre carnage

                       | Le triangle des enjeux |                                                                                                                   
 
 
                     
 

Togo  - Au regard du discours d’adhésion de Faure Gnassingbé aux principes d’un Etat de droit, le respect des idéaux de la République par les Forces Armées Togolaises et le chef de l’Etat lui-même doit avoir ostensiblement une prééminence péremptoire sur les considérations partisanes puis les intérêts personnels et ignobles. Malheureusement, dans le crasseux principe togolais, les discours ne concordant pas souvent avec la réalité car ils sont dans leur confinement, le reflet exact de la brutalité relative au souci de conservatisme, à l’orée de la présidentielle de 2015, la question de l’ingérence de l’armée dans le processus électoral doit susciter réflexion et inquiétude.

 

 

 

 

La gouvernance sous Faure Gnassingbé ressemblait à une pétaudière empreint d’usage de la force brute sur les citoyens, d’atrocités politiques multiformes, de la réactivation de la milice du pouvoir, du réveil des vieux démons de la violence dans le débat politique, etc. au grand dam du peuple.

Dans un pays comme le Togo où le pouvoir en place, désespérément, s’agrippe à la souveraineté internationale contre tout et envers tout, il ne peut en être autrement que des sicaires sèment des doutes multiformes dans la tête des populations à travers des actes aussi sauvages les uns que les autres.

Si le pouvoir togolais n’était pas resté attaché à la logique de la fuite en avant et du conservatisme jusqu’au-boutiste, des citoyens de ce pays n’en seraient pas arrivés à traiter leurs compatriotes comme des barbares, au sens premier du terme, des mouches ou des chenilles qu’on peut écraser sans remords.

Comment est-ce possible en réalité que des citoyens d’un même pays puissent se détester au point que certains se permettent de jouer les cannibales, les apprentis anthropophages ou simplement des criminels sans foi, sans loi, sans cœur ?

Cela arrive ainsi parce que, au centre, il y a le pouvoir, le pouvoir politique, le pouvoir d’Etat. Cela arrive ainsi parce que certains de nos compatriotes considèrent le pouvoir d’Etat comme un bien indivis et privé auquel nul autre ne saurait toucher. Cela arrive ainsi parce que ces compatriotes semblent dire aux autres que tous les coups sont permis quand il s’agit de protéger et de conserver des intérêts. Personne ne doit oublier dès lors que les violences les plus inouïes surviennent toujours dès que des citoyens s’attaquent ouvertement et franchement au pouvoir d’Etat. Et dans ce schéma, les uns et les autres ne peuvent que cultiver la violence dans la mesure où le pouvoir lui-même n’hésite pas à en user pour se maintenir en place lorsqu’il se trouve ébranlé. Un père de famille qui use de la violence et qui y éduque ses enfants ne pourra que réveiller en ces derniers, le démon de la violence qu’ils tiendront pour la normalité.

Du 05 octobre 1990 à la guerre ouverte contre les vendeurs de carburant appelé « boudè » en passant par le printemps de 2005, la logique n’a jamais changé. On tire froidement sur les pauvres citoyens pour défendre des intérêts partisans et personnels. Les scènes ignobles qui ont secoué récemment la ville de Bassar où un officier de la gendarmerie a tiré sans hésitation sur son collègue et a abattu trois autres civiles, juste pour préserver ses acquis, ne font que rappeler le danger qui guette en permanence les Togolais de tous bords. Car, rien ne prouve que le peuple sera à l’abri de la foudre conservatrice du pouvoir dans la mesure où le problème de la limitation du mandat avec effet immédiat, la question du mode de scrutin, bref la question des reformes politiques est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique togolaise. Si pour défendre des acquis personnels, un officier se réserve le droit d’arriver à l’extrême, qu’en sera-t-il des intérêts du clan au pouvoir si on sait qu’un groupuscule de soudards a de tout temps, démonté son zèle et sa fidélité à servir ce dernier ?

Par ailleurs, la réactivation des milices du pouvoir RPT/UNIR et sa mise à contribution pour résoudre les problèmes politiques sur la scène nationale en 2005 a démontré que le pays n’est pas à l’abri de la violence et qu’en toute circonstance, elle peut ressurgir.

En effet, à la mort le 05 février 2005 du Général Président, la panique s’étant emparée du clan qui régentait le Togo, la naissance d’une crise de succession résultant de cette disparition mystérieuse, avait largement consacré l’usage de la force brute, de la violence excessive qui avait rassuré les conservateurs de l’ordre ancien, plutôt de l’obscurantisme de la pérennité de leur pouvoir. Et, au lendemain de la proclamation des résultats frauduleux issus de la présidentielle du 24 avril 2005 après la très tonitruante campagne électorale, la violence avait atteint son paroxysme. Mise ardemment à contribution par le pouvoir en difficulté, la milice avait à l’époque, joué le rôle animalier dont ils sont investis pour aider Faure Gnassingbé à s’asseoir et à consolider son règne construit dans le sang de leurs concitoyens. Pour marquer un semblant de désapprobation vis-à-vis de cette violence qui avait jalonné le parcours politique de ce pays à l’époque, il avait prononcé lors du lancement de la campagne nationale de sensibilisation contre la violence et l’impunité le 28 juillet 2007 à Atakpamé un véritable serment « Plus jamais ça sur la terre de nos aïeux ».
Mais, au regard des actes immondes qui se sont produits depuis la réélection controversée en mars 2010 de Faure Gnassingbé, la réactivation de la branche milicienne en 2012, Kara et Adéwui où les activistes du pouvoir ont opéré devant des forces de police et de gendarmerie qui ont choisi, tel Néron dans la tribune regardant les lions dévorer les chrétiens, et assister en spectatrices amusées, aux scènes ignobles de citoyens s’attaquant à d’autres avec des machettes et des gourdins (nous citons en exemple le cas d’Adéwui) prouve que les armes qui ont circulé pendant cette période n’ont pas été récupérées et que les milices n’ont pas été désarmées.
Tout compte fait, qu’il s’agisse de l’armée ou des milices l’objectif consiste toujours à défendre les intérêts du clan au pouvoir contre vents et marrées. Ce qui marque une rupture totale entre l’armée notamment et le peuple dans sa globalité.

Il est sans doute clair que le peuple togolais a en horreur « son armée ». La rencontrer sur son chemin est synonyme d’être en présence d’un monstre ou d’un fantôme qu’il faut à tout prix éviter. Mais ce qui vaut la peine d’être relevé ici est de savoir qu’on n’a forcément pas besoin d’être le plus haut diplômé pour connaître la valeur humaine. Une telle abnégation à accomplir des basses besognes pour se servir ou servir un clan, ne met personne en sécurité et la récidive pourrait dégénérer sur des contours imprévisibles.
Dans un pays où l’impunité est érigée en règle d’or et qui est scrupuleusement observée au sommet de l’Etat et dans les rangs des sbires, il ne peut en être autrement en ce sens que chacun dans son antre se voit tout puissant et imperturbable. Là, il dicte sa loi, menace de mort ceux qui ne veulent pas se résigner, peut tuer si le cœur lui en dit. Et c’est justement le cas aujourd’hui. Etant donné que depuis, le régime en place s’est toujours montré favorable à la protection du crime qui se nourrit de l’impunité, il est fondamentalement clair que les sicaires de la République continuent de verser dangereusement dans la déchéance et dans la bestialité.

Il est alors temps qu’on commence par punir sérieusement les auteurs de ces crimes qui se produisent dans ce pays, de ne plus impliquer l’armée dans le processus électoral et de désarmer les milices en vue d’assurer à tous les Togolais, la parfaite symbiose devant nous permettre de vivre dans la cohésion nationale au service du développement quelle soit la sensibilité politique de chacun car de la préservation de l’intérêt supérieur de la nation, dépend la vie du peuple.

Peter Sossou
Source : | Le triangle des enjeux

TOGO La visite de Guillaume Soro au Togo diversement appréciée

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La visite de Guillaume Soro au Togo diversement appréciée

« Un journal a écrit que ce qui manque aux jeunes, c’est une bonne guerre ; ce qui ne nous apprend rien sur les jeunes, mais en dit long sur les vieux » (Romain Gary)

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, est à Lomé depuis lundi. Hier, il a assisté à la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’année de l’Assemblée nationale togolaise. Mais cette visite n’est pas sans susciter moult réactions au sein de l’opinion togolaise. Le débat autour de cette visite de l’homme est houleux dans la rue, sur les réseaux sociaux, etc.

En effet, aux réserves de certains qui taxent l’ancien président de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire de sanguinaire, de chef de guerre…répondent d’autres, que Guillaume Soro est un homme politique courageux, lucide qui comprit très vite le contexte ivoirien de la fin des années 90, un brillant orateur qui s’est forgé une carapace de leader…

Mais à côté de la fulgurante destinée de cet homme politique, et outre les qualités que lui prêtent certains observateurs, il n’est pas à nier que c’est un ancien chef rebelle devenu par ce biais homme d’Etat. Et en tant que tel, l’on peut imaginer aisément comme il doit avoir les mains tachées de sang.

N’est-ce pas si facile et en même temps crapuleux que de passer par un tel subterfuge pour devenir un homme politique ? La force, la terreur…pour atteindre des cimes politiques ne saurait être une donne à promouvoir. C’est bien révolu l’époque de Charles Taylor, Fodé Sanko, Jonas Savimbi, etc. qui ne comptaient que pour force politique, la terreur.

Financer tant d’années d’efforts de guerre comme en Côte d’Ivoire, ne relève pas en effet de la sinécure. Il faut accumuler les moyens de se financer, de financer sa promotion de la manière la plus exorbitante et faire autant que possible des prévisions pour d’éventuelles périodes troubles qui se présenteraient encore à l’avenir. On ne peut pas dire que Guillaume Soro est « blanche-neige » sur ce plan. Cela est suffisant pour que le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne soit indexé de criminel financier.

Pour qui se souvient, en bon Chef de guerre, Soro Guillaume n’avait pas hésité, au lendemain de la présidentielle controversée de 2010, à ordonner l’attaque contre les positions des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Des propos va-t-en-guerre, il en avait l’habitude. « Un pays qui a peur est un pays déjà vaincu », répétait-il. Guillaume Soro n’avait-il pas revendiqué publiquement la paternité de l’arrestation de l’ancien président Laurent Gbagbo au nom des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ? Et Dieu seul sait combien de rapports d’organisations internationales accablent ces FRCI de bien d’exactions commises au temps fort de la crise. Et par ricochet leur chef. La soldatesque de Soro, chauffée à blanc par des discours haineux, n’hésitait pas à commettre des forfaits dans le nord ivoirien, à l’époque territoire conquis. Autant de faits ignominieux qui font qu’on puisse difficilement penser à Soro comme un héros politique. Il n’est qu’un chef de guerre qui a le vent en poupe.

Ivan Xavier Pereira

TOGO Visite d’une équipe gouvernementale à Kazaboua : vers la réhabilitation de ce camp tristement célèbre ?

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Visite d’une équipe gouvernementale à Kazaboua : vers la réhabilitation de ce camp tristement célèbre ?

Christian Trimua

Christian Trimua

Voilà une question qui revient comme une rengaine depuis qu’une délégation gouvernementale s’est rendue sur les lieux. Il y a deux semaines, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice chargé des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua, le Directeur de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion et un commandant des Forces armées togolaises (FAT) seraient allés visiter les vestiges de ce centre de détention où beaucoup de Togolais ont laissé leur vie pendant la période du parti unique. « Nous n’avons pas compris pourquoi c’est le Secrétaire d’Etat, Christian Trimua, qui a conduit cette mission. Il y a une manœuvre qui est en vue », confie une source proche du ministère.

            En effet, c’est à la Conférence nationale souveraine que les Togolais ont été informés de l’existence du fameux centre de redressement de Kazaboua où ont été commis beaucoup d’atrocités. Les témoignes de quelques rescapés sont encore vivaces dans les esprits. Des révélations émouvantes qui sont publiées dans le rapport intitulé « La stratégie de la terreur » de la CNDH.

C.T.

MALI Affaire Tomi 1 : IBK va-t-il enfin s’expliquer sur le jet du parrain ?

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Affaire Tomi 1 : IBK va-t-il enfin s’expliquer sur le jet du parrain ?

                                                                                       
 
 
Affaire Tomi 1 : IBK va-t-il enfin s’expliquer sur le jet du parrain ?

Depuis son élection à la présidence de la République, Ibrahim Boubacar Keïta voyage à bord d’avions de la compagnie privée Afrijet. Ce qui n’a pas échappé aux Maliens. Et les indignations se sont multipliées au sujet de la location de jets privés pour les déplacements du président de la République. Rien n’y fit. Aucune explication n’a été fournie à nos compatriotes.

Aujourd’hui, avec les révélations du journal Le Monde sur le propriétaire d’Afrijet, Michel Tomi, soupçonné d’avoir des relations d’affaires avec certains chefs d’Etat africains dont IBK, il s’avère impérieux que la lumière soit faite sur la location des avions de cette compagnie pour les déplacements du président de la République. Et il faut surtout convaincre que l’argent du contribuable malien ne sert pas à renflouer les caisses d’un parrain de la mafia corse.

Affaire Tomi 2

Des casinos dans les régions ?

Le parrain corse, Michel Tomi, est propriétaire de casinos dans plusieurs villes africaines dont Libreville, Bamako. A l’ouverture du casino de l’Hôtel de l’Amitié de Bamako en 1997, il aurait voulu étendre son projet à l’intérieur du pays, notamment à Ségou et Sikasso. Mais ce fut un échec.

Selon des indiscrétions, Michel Tomi aurait l’intention de remettre en jeu cet ancien projet.

Ainsi, le sulfureux homme d’affaires aurait séjourné récemment à Bamako. Il arpentait certains couloirs huppés de la capitale et était fréquent dans un prestigieux espace de détente et de restauration de Bamako.

 Affaire Tomi (3)

Une société de sécurité française pour former des gardes du corps maliens ?

Décidément, l’affaire Tomi n’a pas dévoilé tous ses secrets. Ainsi, l’on apprend que le Corse serait intervenu auprès d’une société de sécurité, basée à Paris, pour qu’elle prenne en charge la formation des éléments de la garde rapprochée du président IBK.

 Comment Tomi est-il intervenu ? A quel titre ? Mystère.

Si cette information se confirme, ce serait la première fois dans l’histoire du Mali que la garde rapprochée du président de la République du Mali subisse une formation dispensée par une agence privée.

La Rédaction

Source: Le Prétoire

IBK apporte sa réplique au journal ‘’Le Monde’’ dans l’affaire Michel Tomi

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IBK apporte sa réplique au journal ‘’Le Monde’’ dans l’affaire Michel Tomi: Son avocat Mamadou Ismaël Konaté affute l’arme de la diffamation


IBK apporte sa réplique au journal ‘’Le Monde’’ dans l’affaire Michel Tomi: Son avocat Mamadou Ismaël Konaté affute l’arme de la diffamation
DAKARACTU.COM L’affaire révélée par le journal français ‘’Le Monde’’  parlant des relations louches entre l'homme d'affaires corse Michel Tomi et le président Ibrahim Boubakar Keïta, continue de faire des vagues. D’après la ‘’Lettre du Continent’’, IBK a demandé à l'avocat malien Mamadou Ismaël Konaté de préparer une action visant à porter plainte en diffamation contre le quotidien français. 
Pour rappel,  deux journalistes de ce journal français ont relayé une information selon laquelle, IBK le président malien aurait directement bénéficié du système supposé avoir été mis en place par le magnat des casinos en Afrique. 
D’après nos confrères, cet avocat a approché ses confrères Pierre Olivier Sur (par ailleurs avocat de Karim Wade), actuel bâtonnier du barreau de Paris (cabinet Fischer, Tandeau de Marsac, Sur & associés), et Patrick Klugman (cabinet PK avocats), pour leur demander de se joindre au dossier. Ce dernier, qui compte parmi ses clients Teodoro Nguema Obiang Mangué  ou encore Loïc Le Floch-Prigent, a connu Maître Konaté il y a plusieurs années lors d’une précédente affaire défendue à Bamako.
‘’La Lettre du Continent’’ nous renseigne aussi que le  collectif des avocats de IBK, qui devrait être rejoint par une quatrième robe noire, entend démontrer que les auteurs de l'article incriminé, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont notamment violé le secret de l'enquête pour "blanchiment aggravé en bande organisée"; "abus de biens sociaux" et "faux en écriture privée" menée par les juges Serge Tournaire et Hervé Robert à propos de l'homme d'affaires corse autrefois très proche d'Omar Bongo.

TOGO Des réticences après le traité de protectorat et les premières conquêtes

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Des réticences après le traité de protectorat et les premières conquêtes

Présence allemande au Togo (4)

Curt Karl Bruno von Francois

Curt Karl Bruno von Francois

Quelques semaines après la signature du traité de protectorat entre Dr Gustav Nachtigal et le Roi Mlapa de Togoville, les Allemands ont travaillé à la délimitation sur la côte et préparé la conquête de l’hinterland. Pour ce faire, ils ont fait preuve de diplomatie et de circonspection.

            Des réticences après le traité et l’arrivée du commissaire impérial Falkenthal

Nonobstant la signature du traité de protectorat intervenu le 5 juillet 1884, le chef Mensah de Porto-Seguro (Agbodrafo) était réticent, affirmant être déjà engagé avec les Français. Et ce n’est qu’à l’arrivée le 5 septembre 1884 du Capitaine de corvette allemand Otto Herbig dans le milieu qu’il a obtenu un protectorat. Mais contre toute attente, « le 12 avril 1885,  le capitaine de vaisseau Dornain prend possession de Grand-Popo au nom de la France puis, le 17, hisse les couleurs françaises à Petit-Popo (Aného) et, le jour suivant, à Porto-Seguro. Sur ses talons, l’amiral Knorrr, commandant le « Bismarck », vient rétablir les positions allemandes et échanger avec le représentant français des propos dépourvus d’aménité », révèle Robert Cornevin dans son ouvrage « Histoire du Togo ».

            Arrivé au Togo en juin 1885 à l’âge de 27 ans, le Commissaire impérial Ernst Falkenthal s’est escrimé à agrandir le territoire allemand à Glidji. Et grâce à la Convention de Berlin conclue le 24 décembre 1885, la France reconnaît le protectorat allemand sur le territoire du Togo et renonce à ses droits sur Porto-Seguro et Petit-Popo (Aneho) tandis que le gouvernement allemand s’est engagé à s’abstenir de toute action politique à l’Est de la ligne frontière qui sera située entre Petit-Popo et Agoué. « Conformément à l’article 2 du protocole signé à Berlin le 24 décembre 1885, les soussignés, lieutenant-gouverneur du Sénégal et dépendances, Docteur Jean Bayol, et le commissaire impérial du Togo, Ernst Falkenthal, après s’être réunis sur les lieux, ont fixé d’un commun accord comme ligne séparative entre les territoires anglais et les territoires allemands de la Côte des esclaves, le méridien qui, partant de la côte, passe par le point ouest de la petite île, nommée île Bayol située dans la lagune entre Agoué et Petit-Popo, un peu à l’Ouest du village de Hilakondji, prolongé jusqu’à la rencontre du 9ème nord … », stipule le procès verbal de la délimitation de la Convention de Berlin signé le 1er février 1887.

            Pour la partie occidentale, l’Allemagne et la Grande Bretagne sont aussi parvenus à un accord et la délimitation sur le rivage est effectuée les 14 et 28 juillet 1886, à 2 km à l’Ouest de Lomé. Après ces succès diplomatiques, Falkenthal n’hésite pas à annexer à son nouveau territoire Tové, Kévé, Agotimé avant son départ en mai 1887. Son secrétaire Paul Grade, assumant l’intérim et Dr Ernst Henrici ont pu « se rendre jusque dans la région de Kpalimé et du Mont Agou (août 1887) et établir sans difficulté l’autorité allemande sur des populations toutes pacifiques. « La route du Nord, vers l’intérieur musulman, est ouverte », écrivit triomphalement Grade à Bismarck le 15 août 1887 », selon le Prof. Nicoué Lodjou Gayibor dans « Le Togo sous domination coloniale (1884-1960) ».

La conquête de l’hinterland : 1ère phase 

            Le Capitaine Curt Karl Bruno von François. Il est considéré comme l’une des brillantes figures de l’histoire coloniale allemande. Descendants de Huguenots français il a été commissaire impérial du Togo en 1893 et Général d’armée pendant la Première Guerre Mondiale. Von François part le 3 février 1888 vers le nord-ouest, franchit la montagne au nord de Palimé par le col qui porte son nom (Françoispass) – l’endroit où Jesko von Puttkammer a créé plus tard le poste de Misahöhe, NDLR (Lire « Missahoé ou Misahöhe : au nom d’un amour impossible et de l’Allemagne » publié dans Liberté N°1627 du 31 janvier 2014) – puis poursuit sa route vers Salaga, Yendi, Gambaga et jusqu’au 12e parallèle. Partout il passe des traités avec les chefs, notamment ceux de Yendi (24 mars 1888), Gambaga (8 avril 1888), Karaga (7 mai 1888), Nantong (11 mai 1888) et Salaga (11 juin 1888), mettant les territoires sous protectorat allemand. « Mais les Anglais, parfaitement informés des projets de leurs voisins, ayant dans l’Achanti des difficultés telles qu’il leur est difficile de monter plus au nord, réussissent à passer avec l’Allemagne un traité (12 et 14 mars 1888) instituant une zone neutre, laquelle couvre les deux tiers du pays que Von François vient en somme de  « rattacher » à l’Allemagne et rendent tous ses efforts vains », rappelle  Cornevin.

            Ludvig Wolf et Eugen Kling. Le médecin-major, Dr Ludwig Wolf, est arrivé en février 1888 à Aného et doit installer à l’intérieur une base d’exploration et de recherches scientifiques. Parti de Zébé le 29 mars 1888, l’expédition passe à Vogan, Gamé, Nuatja (Notsè), Atakpamé où Dr Wolf prévoyait d’installer le poste. Mais l’hostilité des populations d’Atatkapmé l’a contraint à se retrouver à Bato dans l’Akposso puis à Yégué dans l’Adélé où il a finalement créé le poste baptisé Bismarckburg (Lire « Bismarckburg, la ville de Bismarck, dans l’Adélé » publié dans Liberté N°1622 du 24-janvier 2014). Après avoir passé des traités avec les chefs des localités proches de Bismarckburg, il conclut le 7 mai 1888 un traité avec le chef supérieur des Kotokoli, Djobo Boukari. Ensuite, il emprunte l’itinéraire Pasoua, Kjirkiri, Séméré, Barai, Djougou. Comme il atteint le pays Bariba, il fait le 7 juin une chute de cheval; le 9, un accès pernicieux se déclare et, le 26, il meurt à Dabari. Son interprète Hardesty, au lieu de rentrer immédiatement, continue plusieurs semaines à se promener dans le Borgou et revient seulement le 21 novembre à Bismarckburg. Son attitude étant jugée plus que suspecte, il est traduit devant les tribunaux, condamné aux travaux forcés à perpétuité et déporté au Cameroun.

            Après avoir poursuivi des actions d’exploration méthodique autour de Bismarckburg, le Capitaine Eugen Kling reprend en 1891 la mission de Wolf vers le pays Bariba, mais se trouve stoppé devant Kouandé par l’attitude hostile du chef. Son itinéraire de retour passe par Djougou, Aledjo-Kadara, Bassari. C’est au cours de cette mission que Kling réussit à passer des traités de protectorat avec le chef de Soubroukou (12 décembre 1891) et celui de Bafilo (19 décembre 1891). Quelques mois plus tard, Kling entreprend encore une expédition par Sansougou, Bimbila, Salaga et Kintampo. Mais, atteint par une grave dysenterie, il doit regagner l’Allemagne où il meurt quelques jours après son arrivée à Berlin (15 septembre 1892).

            Des échecs qui ont fait l’affaire de la France qui a envoyé des reconnaissances dans le nord après la neutralisation de Béhanzin au Dahomey.

                Dr Richard Büttner et Hans-Georg von Doering. « Durant cette période de recueillement, les reconnaissances se poursuivent autour des postes de Misahöhe et Bismarckburg. Le Dr Büttner parcourt le pays Bouem, établit une liaison entre Misahöhe et Bismarckburg, fait un rapide inventaire botanique de ces régions et le bilan des explorations effectuées en 1890-1892 au Togo », présente Cornevin.

Le premier lieutenant Hans-Goerg von Doering, à la tête du poste de Bismarckburg en 1893 et 1894, fait une série de tournées dans les environs qui lui permettent de faire reconnaître l’autorité allemande aux diverses populations visitées. Du 5 au 31 août 1893, il reconnaît vers l’Est les pays Kpessi et Anyagan, du 14 au 19 octobre, il visite l’Adjouti et le fameux centre de pèlerinage du « fétiche » Bouroukou. Enfin, du 26 mai au 15 juin, von Doering va jusqu’à Bassari par le Fasao, voyage difficile où le jeune officier doit faire preuve de sang froid, notamment en pays Bo, à Kwakwamouri où les jeunes gens les menacent. Tout près de Bassari, von Doering est pris d’un accès de fièvre et c’est à peu près sans connaissance qu’il arrive à Binaparba (à 4 kilomètres de Bassari). Le chef Atakpa considéré comme chef supérieur des Bassari le fait attendre deux jours, puis finalement consent à accepter les cadeaux, un traité de protectorat et le drapeau allemand. En rappel, c’est von Doering d’ailleurs qui a préconisé l’abandon de Bismarckburg au profit  de la nouvelle station de Kete-Krachi, située dans l’actuel Ghana.

                A suivre prochainement « Les dernières expéditions et la pacification de Togoland ».

Zeus AZIADOUVO

TOGO Voici l'IP du matos qui gère le site des Forces Armées Togolaises...

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TOGO Voici l'IP du matos qui gère le site des Forces Armées Togolaises...




IP 62.193.218.229

TOGO Voici l'IP du site RepublicofTogo de la junte togolaise...


GABON VIDEO SCANDALE OUWE Sidonie Flore Attorney of Gabon SEX TAPE

Togo: ALERTE ! Journaliste Pierre Dabla arrêté à Lomé pdt qu'il prenait photo de policiers ramassant les articles de commerçantes.

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Togo: ALERTE ! Journaliste Pierre Dabla arrêté à Lomé pdt qu'il prenait photo de policiers ramassant les articles de commerçantes.

TOGO : Les Hôpitaux de Faure Gnassingbé !

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TOGO : Les Hôpitaux de Faure Gnassingbé !

Dans un débat télévisé à la veille des élections de 2010, Dr Agbeyomé Kodjo, ex premier ministre de Gnassingbé Eyadema, enfonce le clou sur la magnifique gestion de la cité du fils président Gnass...ingbé Faure : « Il n’a qu’ériger des villas dans les fesses de jeunes filles ». Tout un symbole quand ces mots sortent de la bouche de quelqu’un qui a fait chemin faisant avec la cour et qui la connait bien ! Votre journal préféré avait même poussé une enquête jusqu’à dans la ville de Dapaong. Là où même tout un quartier avait été rasé dans une région déjà semi désertique rien que pour ériger une villa à l’ une de ses mille et une dulcinées qui viavait dans la ville de Brème en Allemagne avant de s’installer définitivement au Togo. Passons.
Chers Lynxionautes, nous revenons cette fois-ci sur les Hôpitaux de Faure après une enquête sur les écoles du même prince. Comment fait Faure le « Magnifique » pour hypnotiser tout un peuple, rendant du coup le Togolais amorphe, incapable de réfléchir et de donner un raisonnement cohérent, scientifique à sa gestion de la cité ? C’est dans cette suite logique que j’ai été ébahi d’entendre un ami de retour du Togo fin février 2014 m’annoncer la bonne nouvelle : « Le visage de Lomé a changé. Il y a des autoroutes en pleine ville » avant de terminer son idiotie : « Pour mon mal d’hémorroïdes suivi d’une fièvre, je ne savais même pas comment me soigner… Je voulais prendre le vol à la minute pour l’Allemagne. J’avais peur de dormir un seul jour sur un lit d’hôpital à Lomé ». Le ton est donné !

Mais sont-ils amnésiques à la fierté, à la rage de voir le beau chez eux ?
La question qui taraude tous les esprits quand on est Togolais est celle-ci : « Mais comment font-ils [Faure et ses ministres, ndlr] pour garder tout un peuple sous leur joug après cette gestion chaotique à la limite proche du grand banditisme ? » La seconde est celle-ci : « Mais n’ont-ils pas froid aux yeux, n’ont-ils pas honte, de trimbaler leurs bosses, leurs fesses vers les hôpitaux français toutes les fois qu’ils ont des bobos» Nous nous rappelons que, pour une péritonite aigüe, le premier ministre Ahoumez Zunu était venu se coucher plusieurs mois à Paris avant de se lever comme un vulgaire bandit et retourner chez lui. A-t-il au moins pris conscience qu’il n’y a jamais aucune fatalité et que les hôpitaux dans lesquels il se baladait pour une opération ou des analyses étaient construits et gérés par des hommes comme lui ? Apparemment non ! D’ailleurs, il se susurre que, c’est la construction de sa bâtisse qui le préoccupait le plus. Même mourant sur un lit d’hôpital, l’homme avait eu peur…très peur. Qui achèvera sa luxueuse maison au cas où Faure se décidait à nommer un autre premier ministre à sa place ? Les esprits se souviennent encore de la folie des Grandeurs de l’ex « Pnudiste » et premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo. L’homme viendra construire tout un château en pleine forêt avant de repartir comme il est venu en laissant le chômage sur la même courbe ascendante. Au Togo, les roitelets viennent, bouffent, repartent, mais avec le même visage : Celui de « voleurs patentés ».
Bon arrivée à la polyclinique de la ville de Bassar !

Au lendemain de l’indépendance, le père de la nation togolaise Sylvanus Olympio se décide de construire des hôpitaux et polycliniques dans toutes les villes du Togo. En quelques mois, des lieux sanitaires jaillissent de terre comme des champignons. Les Bassari savourent la joie de se soigner et d'accoucher leurs enfants dans des conditions moins humiliantes. Les mois qui suivent, Sylvanus Olympio est fauché et depuis la policlinique de Bassar semble aussi être fauchée (voire images inimaginable au pays de Faure). Du père au fils Gnassingbé, chacun à sa manière a tourné le dos à la ville. Sinon, comment comprendre que, la deuxième préfecture la plus vaste par sa superficie, supposée avoir autant de villages environnant que les autres préfectures puisse être laissée à elle-même ? A cette question, beaucoup que nous avions approché disent pointer du doigt les cadres et intellectuels Bassar qui auraient aidés à ce délitement le plus abject de la polyclinique en aidant aveuglement un prince kabyè et hier son père à la ruine totale de la ville. Beaucoup de Bassaris plus lucides se demandent s’il faut pointer du doigt le citoyen lambda fut-il cadre. "Alors, où sont donc passées les fonctions régaliennes de l'Etat ? " se demande cet instituteur Bassar qui vit depuis un an à New-York et qui n’arrête de nous bombarder de mails pour que nous menions une enquête sur la ville de Bassar ?

À Bassar, on meurt de fièvre par manque d’aspirine, de paracétamol, d’antibiotiques. A Bassar, on meurt d’une plaie anodine qui fini par s’infecter par manque de mercurochrome, de bandes à pansement. A Bassar, le sparadrap n’existe pas. À Bassar, la jeune fille enceinte n’a pas accès aux soins de première nécessité. A Bassar, médecins, infirmiers et infirmiers auxiliaires cohabitent et travaillent ensemble avec les rats, les serpents, les scorpions. « À Bassar, les accouchements les plus difficiles doivent se faire à Sokodé, ville distante de 56 kilomètres. Dans la plus part des cas, c’est le courant qui fait défaut et l’odyssée de la futur maman se termine sur la montagne Malfa-Kassa où, elle meurt avec son enfant au ventre » me racontait un allemand d'une ONG qui est passé me voir chez moi. Un infirmier que nous avions joint au téléphone pratiquement désabusé enfonce le clou : « A l’hôpital chinois de Tomdè, le kabyè ne se soigne pas mieux. Mais comme nous avions décidé de laisser les mêmes nous diriger depuis cinquante ans, assumons et mourrons Tous ». Comme pour dire, la fin de la malédiction n’est pas pour demain. Et toi Bassari, voteras-tu en 2015 pour celui par lequel ton frère, ton neveu, ta tante… est mort à cause de son irresponsabilité et de son incapacité à te rendre la vie plus facile ?
Camus Ali Lynx.info


Photo : TOGO : Les Hôpitaux de Faure Gnassingbé ! Dans un débat télévisé à la veille des élections de 2010, Dr Agbeyomé Kodjo, ex premier ministre de Gnassingbé Eyadema, enfonce le clou sur la magnifique gestion de la cité du fils président Gnassingbé Faure : « Il n’a qu’ériger des villas dans les fesses de jeunes filles ». Tout un symbole quand ces mots sortent de la bouche de quelqu’un qui a fait chemin faisant avec la cour et qui la connait bien ! Votre journal préféré avait même poussé une enquête jusqu’à dans la ville de Dapaong. Là où même tout un quartier avait été rasé dans une région déjà semi désertique rien que pour ériger une villa à l’ une de ses mille et une dulcinées qui viavait dans la ville de Brème en Allemagne avant de s’installer définitivement au Togo. Passons. Chers Lynxionautes, nous revenons cette fois-ci sur les Hôpitaux de Faure après une enquête sur les écoles du même prince. Comment fait Faure le « Magnifique » pour hypnotiser tout un peuple, rendant du coup le Togolais amorphe, incapable de réfléchir et de donner un raisonnement cohérent, scientifique à sa gestion de la cité ? C’est dans cette suite logique que j’ai été ébahi d’entendre un ami de retour du Togo fin février 2014 m’annoncer la bonne nouvelle : « Le visage de Lomé a changé. Il y a des autoroutes en pleine ville » avant de terminer son idiotie : « Pour mon mal d’hémorroïdes suivi d’une fièvre, je ne savais même pas comment me soigner… Je voulais prendre le vol à la minute pour l’Allemagne. J’avais peur de dormir un seul jour sur un lit d’hôpital à Lomé ». Le ton est donné ! Mais sont-ils amnésiques à la fierté, à la rage de voir le beau chez eux ? La question qui taraude tous les esprits quand on est Togolais est celle-ci : « Mais comment font-ils [Faure et ses ministres, ndlr] pour garder tout un peuple sous leur joug après cette gestion chaotique à la limite proche du grand banditisme ? » La seconde est celle-ci : « Mais n’ont-ils pas froid aux yeux, n’ont-ils pas honte, de trimbaler leurs bosses, leurs fesses vers les hôpitaux français toutes les fois qu’ils ont des bobos» Nous nous rappelons que, pour une péritonite aigüe, le premier ministre Ahoumez Zunu était venu se coucher plusieurs mois à Paris avant de se lever comme un vulgaire bandit et retourner chez lui. A-t-il au moins pris conscience qu’il n’y a jamais aucune fatalité et que les hôpitaux dans lesquels il se baladait pour une opération ou des analyses étaient construits et gérés par des hommes comme lui ? Apparemment non ! D’ailleurs, il se susurre que, c’est la construction de sa bâtisse qui le préoccupait le plus. Même mourant sur un lit d’hôpital, l’homme avait eu peur…très peur. Qui achèvera sa luxueuse maison au cas où Faure se décidait à nommer un autre premier ministre à sa place ? Les esprits se souviennent encore de la folie des Grandeurs de l’ex « Pnudiste » et premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo. L’homme viendra construire tout un château en pleine forêt avant de repartir comme il est venu en laissant le chômage sur la même courbe ascendante. Au Togo, les roitelets viennent, bouffent, repartent, mais avec le même visage : Celui de « voleurs patentés ». Bon arrivée à la polyclinique de la ville de Bassar ! Au lendemain de l’indépendance, le père de la nation togolaise Sylvanus Olympio se décide de construire des hôpitaux et polycliniques dans toutes les villes du Togo. En quelques mois, des lieux sanitaires jaillissent de terre comme des champignons. Les Bassari savourent la joie de se soigner et d'accoucher leurs enfants dans des conditions moins humiliantes. Les mois qui suivent, Sylvanus Olympio est fauché et depuis la policlinique de Bassar semble aussi être fauchée (voire images inimaginable au pays de Faure). Du père au fils Gnassingbé, chacun à sa manière a tourné le dos à la ville. Sinon, comment comprendre que, la deuxième préfecture la plus vaste par sa superficie, supposée avoir autant de villages environnant que les autres préfectures puisse être laissée à elle-même ? A cette question, beaucoup que nous avions approché disent pointer du doigt les cadres et intellectuels Bassar qui auraient aidés à ce délitement le plus abject de la polyclinique en aidant aveuglement un prince kabyè et hier son père à la ruine totale de la ville. Beaucoup de Bassaris plus lucides se demandent s’il faut pointer du doigt le citoyen lambda fut-il cadre. "Alors, où sont donc passées les fonctions régaliennes de l'Etat ? " se demande cet instituteur Bassar qui vit depuis un an à New-York et qui n’arrête de nous bombarder de mails pour que nous menions une enquête sur la ville de Bassar ? À Bassar, on meurt de fièvre par manque d’aspirine, de paracétamol, d’antibiotiques. A Bassar, on meurt d’une plaie anodine qui fini par s’infecter par manque de mercurochrome, de bandes à pansement. A Bassar, le sparadrap n’existe pas. À Bassar, la jeune fille enceinte n’a pas accès aux soins de première nécessité. A Bassar, médecins, infirmiers et infirmiers auxiliaires cohabitent et travaillent ensemble avec les rats, les serpents, les scorpions. « À Bassar, les accouchements les plus difficiles doivent se faire à Sokodé, ville distante de 56 kilomètres. Dans la plus part des cas, c’est le courant qui fait défaut et l’odyssée de la futur maman se termine sur la montagne Malfa-Kassa où, elle meurt avec son enfant au ventre » me racontait un allemand d'une ONG qui est passé me voir chez moi. Un infirmier que nous avions joint au téléphone pratiquement désabusé enfonce le clou : « A l’hôpital chinois de Tomdè, le kabyè ne se soigne pas mieux. Mais comme nous avions décidé de laisser les mêmes nous diriger depuis cinquante ans, assumons et mourrons Tous ». Comme pour dire, la fin de la malédiction n’est pas pour demain. Et toi Bassari, voteras-tu en 2015 pour celui par lequel ton frère, ton neveu, ta tante… est mort à cause de son irresponsabilité et de son incapacité à te rendre la vie plus facile ? Camus Ali Lynx.info

 

 

 

Mozambique: le pétro-gazier ENI veut élargir l’actionnariat de la zone 4 dans le bassin Rovuma

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Mozambique: le pétro-gazier ENI veut élargir l’actionnariat de la zone 4 dans le bassin Rovuma

Mozambique: le pétro-gazier ENI veut élargir l’actionnariat de la zone 4 dans le bassin Rovuma
 
                     

(Agence Ecofin) - Le groupe italien ENI, opérateur avec 50% d’intérêt indirect, veut élargir l’actionnariat de la zone 4 située dans le riche bassin Rovuma au Mozambique.

Le Pdg, Paolo Scaroni, a évoqué le sujet, le 2 avril à Bruxelles en Belgique, au cours des échanges approfondis avec le président mozambicain Armando Guebuza qui l’a « favorablement accueilli d’autant plus que cela consolidera le projet », a annoncé le pétro-gazier.

ENI détient 50% d’intérêt dans la zone 4, via la filiale EniEast Africa qui y a 70 %, à côté des partenaires dont Galp Energia (10%), KOGAS (10%) et ENH (10%).

M. Scaroni a également fait le point, avec M. Guebuza, des progrès du groupe en matière d’exploration au Mozambique, suite au forage avec succès de 11 puits d’exploration et lui a annoncé le forage prévu de deux autres puits au cours 2014.

Le géant italien, très actif au Mozambique a, en projet, la construction, en offshore et en onshore, des usines de liquéfaction de gaz pour desservir le marché international, surtout le marché de l’Asie. Il y inclut un projet de conversion de gaz en carburant liquide destiné uniquement au marché mozambicain.

TOGO Le peuple togolais peut-il vraiment compter sur la bonne foi de Dama Dramani et les siens ?

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Le peuple togolais peut-il vraiment compter sur la bonne foi de Dama Dramani et les siens ?

Réformes constitutionnelles et apaisement

. UNIR entre recours systématique au Parlement et consensus préalable

cari lib 1671Les députés à l’Assemblée nationale effectuaient ce mardi leur rentrée parlementaire, après trois mois de congés. Un événement qui intervient en plein débat sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles de l’Accord politique global (Apg). Dama Dramani a, dans son intervention, fait montre de bonnes dispositions d’esprit quant au sort de ces réformes importantes pour la tenue apaisée de la présidentielle de 2015 et la survie de la démocratie au Togo sur lesquelles il urge de revenir.Difficile d’avoir une opinion claire du degré de sincérité du pouvoir Rpt/Unir lorsqu’on superpose les positions de ses différents intervenants sur cette problématique. Et à l’analyse, on est tenté d’y voir une simple manœuvre pour endormir l’opposition et le peuple togolais.

Les bonnes paroles de Dama Dramani

« Préserver la paix sociale pour garantir le progrès et la liberté pour tous ». Rien que le thème autour duquel a tourné cette rentrée parlementaire est assez plein de vertus. C’est un bel engagement des députés de l’Assemblée nationale (y compris ceux de l’Union pour la République). Mais le président de l’Assemblée nationale a mis de l’eau à la bouche des Togolais, par ses propos lénifiants dans son allocution de circonstance.

A en croire Dama Dramani sur parole, les députéss’engagent à travailler « ensemble, malgré leurs différents courants d’opinions politiques »,pour atteindre les réformes politiques et conduire les populations togolaises vers« les lendemains de prospérité et de bonheur partagés ».« Les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’Accord Politique Global (APG) seront certainement l’un des grands sujets d’intérêt national dont nous aurons à débattre. Il me paraît donc indispensable d’inviter les uns et les autres à avoir une vision plutôt républicaine des fonctions de base du parlement », a-t-il dit à l’endroit de ses collègues qu’il a invités à faire preuve de « patriotisme » et àjouer leur partition dans les limites des prérogatives constitutionnelles,« pour l’édification d’une société plus apaisée et plus tolérante »et un« avenir radieux »pour les « fils et filles » du Togo,conscient de l’importance de ces réformes pour la survie de la démocratie dans notre pays.« Dans la perspective donc des débats sur les réformes envisagées, j’en appelle au bon sens et au réalisme des honorables députés et les invite à œuvrer dans l’intérêt supérieur du Togo en favorisant le consensus qu’exigent les enjeux », a-t-il indiqué, et de demander à ses camarades de faire en sorte que « les débats continuent de se tenir dans une ambiance de courtoisie, de respect mutuel et de sérénité ». Car « le travail qui nous attend est colossal et nous devons éviter de nous distraire avec des querelles de clocher qui ne serviront nullement la cause de notre peuple », a-t-il dardé.

Un air de piège pour endormir le peuple

DamaDramani, le président de l’Assemblée nationale et un des caciques du régime Rpt devenu Unir aussi soft et vertueux dans ses propos ? Beaucoup de Togolais auraient sans doute dans un premier temps douté de la paternité de ces propos, avant de se raviser en voyant les images. Car de pareils propos ressemblent plus à un leader ou député de l’opposition.

En effet, le président de l’Assemblée nationale qui appelle les députés à favoriser le consensus sur les réformes, cela induit que ceux de sa propre sensibilité politique sont capables d’accepter par exemple que le mandat présidentiel soit limité à deux, avec effet immédiat, au nom de la démocratie et de l’alternance au pouvoir qui en est un principe sacro-saint ; ce qui aura l’effet de sceller le sort du président de leur parti, Faure Gnassingbé. C’est pourtant la seule façon de sauvegarder « l’intérêt supérieur de la Nation » et créer « une société apaisée » ; car le contraire, c’est-à-dire des réformes sans application immédiate, ouvrirait la voie à un long règne du Fils après 38 ans de régence du Père. Et dans une République, cela serait inacceptable et engendrerait forcément des tensions et des coulées d’adrénaline. Peut-on croire que les députés Unir franchissent le pas ?Certains observateurs avertis voient à travers ces propos lénifiants de Dama Dramani, l’incarnation de l’aile dure du système Rpt/Unir à l’Assemblée nationale, un traquenard pour gruger l’opposition et le peuple assoiffé d’alternance.

Entre recours au Parlement et recherche du consensus

A en croire Dama Dramani, les députés (Unir aussi) militent aussi pour le consensus, un idéal qui ne saurait s’opérer à l’Assemblée nationale, mais dans un cadre de dialogue formel. Mais la position du parti semble changer au jour le jour, et selon ses porte-voix.

Avant Dama Dramani ce mardi, c’est le 1er Vice-président du parti, Georges Aïdam qui s’illustrait le 14 mars dernier, au sortir de l’audience d’avec le Premier ministre ArthèmeAhoomey-Zunu dans le cadre des échanges organisés en vue des réformes et vibrait sur la même longueur d’onde. Le commun des Togolais s’attendait à une position tranchée et intenable du parti sur le sujet, l’entendre dire par exemple que c’est à l’Assemblée nationale et nulle part ailleurs que les réformes doivent se faire. Mais il a surpris son monde par sa flexibilité.Son 1er Vice-président qui conduisait la délégation, a laissé entendre que le parti a simplement«pris acte de ce qui a été dit » par le Premier ministre et est disposé à « accompagner tous les efforts du gouvernement afin que les réformes puissent s’opérer pour le bien de notre pays ». Au-delà de quelques réserves émises, il a laissé entendre que « l’essentiel, c’est qu’on parvienne au consensus pour les réformes ». Des propos qui signifient donc que l’Unir est disposé à supporter la création d’un autre cadre de discussions pour parvenir aux réformes.

Si Faure Gnassingbé n’avait rien laissé filtrer depuis l’ouverture du débat sur les réformes, le courrier de Jean-Pierre Fabre à lui envoyé  a eu le mérite de le pousser à se prononcer. Et pour lui, c’est l’Assemblée nationale qui devrales exécuter. « (…)Le peuple togolais a aujourd’hui l’avantage de disposer d’une Assemblée nationale où les principaux courants politiques sont représentés. Elle offre ainsi le cadre le plus indiqué pour débattre utilement des réformes envisagées, conformément à l’esprit de l’Accord politique global.J’ai instruit à cet effet le Premier ministre afin qu’il prenne les dispositions pour l’ouverture prochaine au sein de l’Assemblée nationale des discussions sur les propositions de réformes institutionnelles et constitutionnelles », a-t-il répondu au chef de file de l’opposition le 25 février 2014. En clair, pour Faure Gnassingbé, le président du parti Unir, c’est l’Assemblée nationale qui devra exécuter les réformes. Et cette position, il l’a réitérée à l’occasion de la rencontre historique du 5 mars avec Jean-Pierre Fabre. A en croire Christian Trimua, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice chargé des Relations avec les Institutions de la République qui s’est fait son porte-parole au terme de la rencontre, il a « réitéré la nécessité que l’Assemblée nationale élue aux élections de juillet 2013 puisse jouer son rôle et que cette Assemblée et les autres institutions de l’Etat ne pourraient être que des chambres d’enregistrement ».

Il faut le constater, les positions semblent quelque peu varier et parfois contradictoires. Un coup c’est l’Assemblée nationale ou rien ; un autre coup c’est le consensus.

Tino Kossi   LIBERTE

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