Alassane Ouattara au Togo pour plaider la cause de Kpatcha Gnassingbé et consorts?
Ils sont nombreux ces togolais qui voudraient bien savoir les réels motifs des incessantes visites du président ivoirien en terre togolaise. Si les raisons officielles évoquent une visite d’amitié et de travail conformément au jargon diplomatique, des indiscrétions soutiennent que d’autres sujets sont évoqués dont celui de complot d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’Etat dans lequel Kpatcha Gnassingbé et d’autres sont embastillés. Le président ivoirien plaiderait pour une libération du député de la Kozah.
Des tractations dans le dossier Kpatcha visiblement se multiplient, entre les avocats qui rencontrent le ministre togolais de la justice, les cadres de Pya qui interpellent le numéro un togolais sur le sort de Kpatcha Gnassingbé, les présidents de la sous-région n’en sont pas du reste.
De sources concordantes, la dernière visite de juillet 2013 des présidents nigérian Goodluck Jonathan et ivoirien Alassane Ouattara, à la veille des législatives concernait la situation de Kpatcha Gnassingbé. Même si officiellement ces deux Chefs Etats ont rencontré la classe politique pour les appeler à participer au scrutin législatif dans la paix, ce n’est qu’une opération de charme pour brouiller les pistes sur les vrais motifs de leur visite. D’ailleurs cette fois-ci, pour rester dans la logique de la dernière visite, le numéro un ivoirien déclare être satisfait de la mascarade électorale du 25 juillet dernier.
Le nigérian et l’ivoirien étaient à Lomé envoyés par leurs pairs pour demander au Chef de l’Etat togolais de faire diligence en libérant son demi-frère. Une mesure qui contribuerait à décrisper un tant soi peu la tension socio politique, auraient soutenu entre autre Ouattara et Goodluck. Ecrivions- nous déjà. Un mois après, l’ivoirien Ouattara revient à la charge pour le même objectif apprend-on de bonnes sources.
Le numéro un togolais entendra t-il raison ? Une chose est sûre, le ministre togolais de la justice, Tchitchao Tchalim, estime que la cour de justice n’a pas encore notifié officiellement l’arrêt à l’Etat togolais mais les dispositions sont entrain d’être prises pour que le volet dommages et intérêts soit satisfait.
Même si d’autres sources soutiennent que le gouvernement du Togo fait tout pour faire retarder cette notification, de sources proches du dossier certains avocats s’envolent pour Abuja cette semaine pour s’enquérir des nouvelles de ce retard suspect observé dans la notification de l’arrêt alors que toutes les décisions rendues concernant le Togo au mois de juillet 2013, sont déjà envoyées à l’Etat sauf «le très chaud dossier Kpatcha Gnassingbé ».
Pour rappel, c’est le 15 septembre 2011, que Kpatcha Gnassingbé, a été condamné à 20 ans de prison pour dit-on tentative de coup d'État en 2009. Ils étaient trente-trois (33) personnalités civiles et militaires à la barre ce 1er septembre, jour de l’ouverture du procès. Toutes ont plaidé leur innocence au cours de l’audience. Les 32 inculpés dans le cadre du procès ont écopé de peines allant de 12 mois à 20 ans de détention. Si certains sont en liberté provisoire avec des problèmes de santé des suites des traitements cruels inhumains ou dégradants dont ils ont été victimes, d’autres restent détenus malgré l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO rendu le 04 juillet 2013 qui ordonne à l’Etat du Togo « de prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation du droit des requérants à un procès équitable ». Le grand absent de ce dossier clair obscur restera le Général Assani Tidjani décédé à Paris des suites d’une longue maladie. Certaines sources soutiennent qu’il aurait été empoisonné avant de recouvrer la liberté provisoire dans ce ténébreux dossier.
Pour l’heure Kpatcha et Co détenus croupissent dans les geôles des prisons de Lomé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé.
Fabbi Kouassi
Ils sont nombreux ces togolais qui voudraient bien savoir les réels motifs des incessantes visites du président ivoirien en terre togolaise. Si les raisons officielles évoquent une visite d’amitié et de travail conformément au jargon diplomatique, des indiscrétions soutiennent que d’autres sujets sont évoqués dont celui de complot d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’Etat dans lequel Kpatcha Gnassingbé et d’autres sont embastillés. Le président ivoirien plaiderait pour une libération du député de la Kozah.
Des tractations dans le dossier Kpatcha visiblement se multiplient, entre les avocats qui rencontrent le ministre togolais de la justice, les cadres de Pya qui interpellent le numéro un togolais sur le sort de Kpatcha Gnassingbé, les présidents de la sous-région n’en sont pas du reste.
De sources concordantes, la dernière visite de juillet 2013 des présidents nigérian Goodluck Jonathan et ivoirien Alassane Ouattara, à la veille des législatives concernait la situation de Kpatcha Gnassingbé. Même si officiellement ces deux Chefs Etats ont rencontré la classe politique pour les appeler à participer au scrutin législatif dans la paix, ce n’est qu’une opération de charme pour brouiller les pistes sur les vrais motifs de leur visite. D’ailleurs cette fois-ci, pour rester dans la logique de la dernière visite, le numéro un ivoirien déclare être satisfait de la mascarade électorale du 25 juillet dernier.
Le nigérian et l’ivoirien étaient à Lomé envoyés par leurs pairs pour demander au Chef de l’Etat togolais de faire diligence en libérant son demi-frère. Une mesure qui contribuerait à décrisper un tant soi peu la tension socio politique, auraient soutenu entre autre Ouattara et Goodluck. Ecrivions- nous déjà. Un mois après, l’ivoirien Ouattara revient à la charge pour le même objectif apprend-on de bonnes sources.
Le numéro un togolais entendra t-il raison ? Une chose est sûre, le ministre togolais de la justice, Tchitchao Tchalim, estime que la cour de justice n’a pas encore notifié officiellement l’arrêt à l’Etat togolais mais les dispositions sont entrain d’être prises pour que le volet dommages et intérêts soit satisfait.
Même si d’autres sources soutiennent que le gouvernement du Togo fait tout pour faire retarder cette notification, de sources proches du dossier certains avocats s’envolent pour Abuja cette semaine pour s’enquérir des nouvelles de ce retard suspect observé dans la notification de l’arrêt alors que toutes les décisions rendues concernant le Togo au mois de juillet 2013, sont déjà envoyées à l’Etat sauf «le très chaud dossier Kpatcha Gnassingbé ».
Pour rappel, c’est le 15 septembre 2011, que Kpatcha Gnassingbé, a été condamné à 20 ans de prison pour dit-on tentative de coup d'État en 2009. Ils étaient trente-trois (33) personnalités civiles et militaires à la barre ce 1er septembre, jour de l’ouverture du procès. Toutes ont plaidé leur innocence au cours de l’audience. Les 32 inculpés dans le cadre du procès ont écopé de peines allant de 12 mois à 20 ans de détention. Si certains sont en liberté provisoire avec des problèmes de santé des suites des traitements cruels inhumains ou dégradants dont ils ont été victimes, d’autres restent détenus malgré l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO rendu le 04 juillet 2013 qui ordonne à l’Etat du Togo « de prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation du droit des requérants à un procès équitable ». Le grand absent de ce dossier clair obscur restera le Général Assani Tidjani décédé à Paris des suites d’une longue maladie. Certaines sources soutiennent qu’il aurait été empoisonné avant de recouvrer la liberté provisoire dans ce ténébreux dossier.
Pour l’heure Kpatcha et Co détenus croupissent dans les geôles des prisons de Lomé, Tsévié, Atakpamé et Sokodé.
Fabbi Kouassi